Plan

Chargement...

Figures

Chargement...
Couverture fascicule

Un nouvel habitat de la période de colonisation grecque : Saint-Pierre-les-Martigues (Bouches-du-Rhône) (VIème s. av. J.-C. - Ier s. ap. J.-C.)

[article]

Année 1979 2 pp. 81-106
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 81

Un nouvel habitat de la période de colonisation grecque : Saint-Pierre-les-Martigues (Bouches-du-Rhône)

(Vlème s. av. J.-C. - 1er s. ap. J.-C.)

par Charles H. LAGRAND*

1

Le quartier de Saint-Pierre, commune de Marti - gues, se situe près de l'intersection des routes de Marti - gues, La Couronne, Saint-Julien, Ponteau ; à équidis- tance - environ 6 km - de l'Etang de Berre au Nord, du Golfe de Fos à l'Ouest et du Cap Couronne au Sud.

L'habitat protohistorique occupe le sommet d'une colline d'une quarantaine de mètres de hauteur (Alt. 70/75 m) où les installations modernes se limitent au cimetière sur le versant septentrional et à l'église et ses dépendances dans la partie sud-est de la butte (1).

L'habitat antique a été mis au jour fortuitement en mars 1970 lorsqu'un engin mécanique entreprit le nivellement d'une aire située entre l'église et le chemin qui longe le rebord méridional de la colline pour l'aménagement d'un boulodrome (2).

C'est la mise au jour de deux dolia enterrés et en parfait état de conservation qui a déclanché les premières recherches. Moins que les fouilles, il s'agissait initialement de procéder à la récupération des dolia, tous les moyens matériels étant alors fournis par les Services Techniques de la ville de Martigues, la responsabilité archéologique étant confiée à Maître C. Michon, Huissier, et à l'équipe locale d'amateurs qu'il animait.

D'importants moyens étaient mis en œuvre pour déterrer et récupérer ces deux énormes jarres à provision d'une capacité de 400 à 450 litres. C'est au cours des travaux de terrassement effectués à cet effet que les pioches révélaient alors que le sous-sol recelait les vestiges d'un important habitat antique, dont les murs de pierre sèche des habitations affleuraient la surface, après que les dolia furent déterrés et mis en sécurité, on procéda à un décapage systématique d'une zone délimitée, sur 0,50 m à lm de profondeur, dans le but de dégager les murs et d'en établir la disposition et le plan. Les Services

Techniques de la ville mettaient en place un carroyage précis de carrés de 2 m de côté, d'ailleurs toujours utilisé pour les relevés, et une clôture grillagée pour la protection du chantier. En effet, il s'agissait d'un véritable chantier car l'équipe locale s'attaquait dès lors à d'importantes fouilles en profondeur. Pour des raisons pratiques, les limites du chantier ont été légèrement étendues en 1976 ; délimitant environ 400 m2, bien que la surface des fouilles à proprement parler n'est que de 250 m2.

De 1970 à 1972, l'équipe locale d'amateurs sous la conduite de Maître Michon concentrait ses activités principalement dans les cabanes 1, 2, 4 et 5 et également dans les cabanes 3, 7, 8 et 9 sous forme de sondages de diverses importances. En 1971, l'animateur du groupe sollicitait ma collaboration aux fouilles, faisant appel à mes compétences d'une part et dans le souci d'autre part de régulariser la question de la légalité de la fouille sur le plan administratif. Au mois de juin de cette année-là, je consacrais donc une dizaine de jours à la première étude stratigraphique : deux modestes sondages totalisant environ 2,50 m2, qui avaient été réservés l'un dans l'angle sud-ouest de la cabane 1, entre les murs 1 et le ; l'autre dans la cabane 2, à l'aplomb du mur ld.

En 1972, je prenais la direction du chantier en accord et avec la participation de l'équipe martégale. Il n'y a pas eu de fouilles en 1973. Mais celles-ci reprenaient dès l'été 1974, dans de nouvelles conditions et se sont maintenues jusqu'à ce jour avec la participation de fouilleurs bénévoles, de mes amis professionnels ou amateurs et de stagiaires officiels (3). Ces recherches n'auraient jamais pu se réaliser sans les autorisations, les encouragements et l'aide morale, matérielle et financière de la Municipalité de Martigues, du Bureau des

* Chargé de recherche au C.N.R.S. , 10, parc des Chutes Lavie, Impasse Sylvestre - 13013 MARSEILLE.

1 - Projection Lambert III zone sud, X 820,10, Y 122,40.

2 - Section D-T, n° 43a et 43b.

3 - II n'est pas possible de mentionner tous ceux qui ont participé aux fouilles, mais qu'ils trouvent ici l'expression de ma profonde reconnaissance et qu'il me soit

mis de citer mes fidèles amis pour leur aide aussi généreuse que désintéressée : Melle E. Durand, Architecte D.P.L.G. , MM. L.-F. Gantés, étudiant, D. Geddes, Dr. de l'Université de Harvard, J.-Ph. Goujon, Ecole d'Art et d'Architecture de Marseille, R. Maurel, Ingénieur A.M., Melle A. Mundler, Professeur.

Documents d'Archéologie Méridionale, 2, 1979-

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw